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Qu’est-ce que la sécurité offensive ?
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Illustration montrant un collage de pictogrammes de nuages, d’empreintes digitales et de téléphones mobiles
Qu’est-ce que la sécurité offensive ?

La sécurité offensive, ou « OffSec », fait référence à des stratégies de sécurité proactives qui utilisent les mêmes tactiques que les cybercriminels pour renforcer la sécurité du réseau plutôt que de lui nuire. Les principales méthodes de sécurité offensives incluent le red teaming, les tests d’intrusion et l’évaluation des vulnérabilités.

Les opérations de sécurité offensives sont souvent menées par des pirates éthiques, c’est-à-dire des professionnels de la cybersécurité qui utilisent leurs compétences pour détecter et corriger les failles des systèmes informatiques. Les pirates informatiques simulent des violations avec autorisation, contrairement aux véritables cybercriminels qui s’introduisent dans les systèmes pour voler des données sensibles ou déposer des malwares. Ainsi, ils ne causent aucun dommage réel et utilisent les résultats de leurs fausses attaques pour aider les organisations à améliorer leurs défenses.

Historiquement, la sécurité offensive fait également référence à des stratégies visant à déjouer les cybercriminels, en les attirant par exemple vers des impasses. Toutefois, ces méthodes antagonistes sont moins courantes dans le paysage actuel de la sécurité des informations.

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Les avantages de la sécurité offensive

Pour comprendre l’importance de la sécurité offensive, il peut être utile de la comparer à la sécurité défensive.

Les mesures de sécurité défensives, comme les antivirus et les pare-feu, sont réactives. Ces outils sont conçus pour bloquer les menaces connues ou détecter les comportements suspects. Certains outils de sécurité défensive avancés, comme les plateformes SOAR, peuvent également automatiser les réponses aux attaques en cours.

Bien que les tactiques de sécurité défensives puissent aider à prévenir les cyberattaques en cours, ces méthodes alourdissent la charge de travail des équipes de sécurité. En effet, les analystes doivent trier les alertes et les données pour distinguer les menaces réelles des fausses alertes. De même, les mesures de sécurité défensives offrent uniquement une protection contre les vecteurs d’attaque connus, ce qui laisse les organisations à la merci des cybermenaces nouvelles ou inconnues.

La sécurité offensive vient compléter la sécurité défensive. Les équipes de sécurité utilisent des tactiques OffSec pour découvrir et répondre à des vecteurs d’attaque inconnus qui pourraient ne pas être détectés par d’autres mesures de sécurité. La sécurité offensive est également plus proactive que la sécurité défensive. Au lieu de répondre aux cyberattaques lorsqu’elles se produisent, les mesures de sécurité offensives détectent et traitent les failles avant que les pirates ne puissent les exploiter.

En bref, la sécurité offensive donne des informations qui rendent la sécurité défensive encore plus efficace. Elle réduit également la charge de travail des équipes de sécurité. En raison de ces avantages, la sécurité offensive est devenue une norme dans certains secteurs hautement réglementés.

Tactiques de sécurité offensive

Les tactiques, techniques et procédures (TTP) utilisées par les professionnels de la sécurité offensive sont les mêmes que celles employées par les acteurs de la menace. En testant les programmes de sécurité existants à l’aide de ces TTP, ils peuvent donc éliminer les failles potentielles que les vrais pirates pourraient exploiter.

Les principales tactiques de sécurité offensive sont les suivantes :

Analyse des vulnérabilités

L’analyse des vulnérabilités est un processus automatisé permettant de détecter les vulnérabilités des ressources informatiques d’une entreprise. Cela implique l’utilisation d’un outil spécialisé pour scanner les systèmes informatiques à la recherche de vulnérabilités.

Les scanners de vulnérabilité peuvent rechercher les vulnérabilités connues associées à des versions logicielles spécifiques. Ces outils peuvent également effectuer des tests plus actifs, en observant notamment comment les applications réagissent à des chaînes d’injection SQL courantes ou à d’autres intrusions malveillantes.

Les pirates utilisent souvent des scanners de vulnérabilité pour identifier les vulnérabilités pouvant être exploitées lors d’une attaque. Les experts de la sécurité offensive font de même pour trouver et corriger ces vulnérabilités avant que les pirates ne puissent les exploiter. Cette approche proactive permet aux organisations de garder une longueur d’avance sur les menaces et de renforcer leurs défenses.

Tests de pénétration

Les tests d’intrusion consistent à lancer de fausses cyberattaques pour détecter les vulnérabilités dans les systèmes informatiques. À l’instar des scanners de vulnérabilité, les pirates éthiques (ou pentesters) qui effectuent ces tests recherchent les potentielles failles du réseau en agissant comme de vrais pirates informatiques. Les pentesters adoptent le point de vue d’un pirate, ce qui leur permet d’identifier efficacement les vulnérabilités que les acteurs malveillants sont les plus susceptibles de cibler.

Les experts en sécurité humaine effectuant des tests d’intrusion, ils peuvent détecter les vulnérabilités que les outils entièrement automatisés pourraient ne pas déceler et sont moins susceptibles de générer des faux positifs. S’ils peuvent exploiter une faille, rien n’empêche les cybercriminels de faire de même. En outre, comme les tests d’intrusion sont souvent fournis par des services de sécurité tiers, ils permettent généralement de trouver des failles que les équipes de sécurité internes pourraient manquer.

Red teaming

Le red teaming, ou simulation d’adversaires, est un exercice dans lequel un groupe d’experts utilise les TTP de cybercriminels réels pour lancer une attaque simulée contre un système informatique.

Contrairement aux tests d’intrusion, le red teaming permet d’évaluer la sécurité d’une entreprise en opposant deux équipes. L’équipe rouge exploite activement les vecteurs d’attaque, sans causer de dommages réels, pour voir jusqu’où elle peut aller, tandis que l’équipe bleue, composée d’ingénieurs en sécurité, a pour mission de l’arrêter. Un tel exercice permet à l’organisation de tester concrètement ses procédures de réponse aux incidents.

Les organisations peuvent constituer une équipe rouge interne ou faire appel à un tiers. Pour tester à la fois les défenses techniques et la sensibilisation des employés, l’équipe rouge dispose de tout un éventail de tactiques qui incluent souvent de fausses attaques par ransomware, le phishing et d’autres simulations d’ingénierie sociale, voire des techniques de violation sur site comme le « tailgating » ou talonnage.

Les équipes rouges peuvent effectuer différents types de tests en fonction de la quantité d’informations dont elles disposent. Dans le cadre d’un test en boîte blanche, l’équipe rouge bénéficie d’une transparence totale sur la structure interne et le code source du système cible. Pour les tests en boîte noire, l’équipe rouge n’a aucune information sur le système et doit s’y introduire comme le feraient les vrais cybercriminels. Enfin, dans le cas de tests en boîte grise, l’équipe rouge peut disposer de quelques informations de base sur le système cible, comme les plages d’adresses IP des périphériques réseau. 

Compétences et outils en matière de sécurité offensive

Travailler dans la sécurité offensive implique d’avoir de l’expérience dans le piratage informatique, de connaître les langages de programmation et de maîtriser les bases de la sécurité des applications Web. Pour valider leur expertise dans ces domaines, les professionnels de la sécurité offensive doivent être certifiés Offensive Security Certified Professional (OSCP) ou Certified Ethical Hacker (CEH).

Les équipes OffSec suivent également des méthodologies de piratage éthique établies, notamment des projets open source comme les méthodes OSSTMM (Open Source Security Testing Methodology Manual) ou PTES (Penetration Testing Execution Standard).

Les professionnels de la sécurité offensive maîtrisent également les outils de sécurité offensive courants, notamment :

Metasploit : un cadre pour développer et automatiser l’exploitation des vulnérabilités des systèmes informatiques. Il est principalement utilisé pour les tests de pénétration et l’évaluation des vulnérabilités.

Kali Linux : un système d’exploitation Linux conçu pour les tests de pénétration et les investigations numériques.

Burp Suite : un outil de test de sécurité des applications Web capable d’analyser les vulnérabilités, d’intercepter et de modifier le trafic Web et d’automatiser les attaques.

Wireshark : un analyseur de protocoles réseau qui capture et inspecte le trafic pour identifier les problèmes de sécurité dans les communications réseau.

Nmap : un scanner de réseau utilisé pour détecter les appareils connectés à un réseau, analyser les ports et identifier les services hébergés.

Aircrack-ng : une suite d’outils permettant de tester la sécurité des réseaux Wi-Fi en détectant les paquets et l’établissement de liaison et en déchiffrant les mots de passe.

John the Ripper : un outil de piratage de mots de passe qui lance des attaques par force brute contre les fonctions de hachage de mots de passe.

sqlmap : un outil qui automatise le processus d’exploitation des vulnérabilités par injection SQL dans les applications Web.

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