Les environnements informatiques modernes comprennent de nombreux types de logiciels, de matériel, de périphériques réseau et de technologies de virtualisation, et utilisent un mélange d’infrastructure sur site et d’environnements cloud. Identifier tous ces systèmes, et comprendre leurs dépendances, est un processus important mais difficile qui permet aux organisations de rationaliser et d’optimiser leur écosystème informatique.
Avec ce processus, les organisations peuvent découvrir les vulnérabilités qui nécessitent une résolution immédiate et identifier les inefficacités dans des domaines où des processus indépendants seraient plus avantageux. Ce type de mappage permet aux organisations d’améliorer leur prise de décision et de mieux comprendre l’impact d’une défaillance ou d’un problème au niveau d’un composant sur le reste de l’écosystème informatique. Le mappage des dépendances implique généralement une représentation visuelle des actifs informatiques dans l’ensemble d’un environnement informatique sous forme de visualisations comme des diagrammes de Gantt.
Les dépendances peuvent être soit verticales, c’est-à-dire qu’elles peuvent exister entre différents types de composants informatiques, d’un service à une application par exemple, soit horizontales, c’est-à-dire qu’elles peuvent exister entre des composants similaires, d’une application à une autre.
Dans un écosystème dépendant, un incident ou un problème affectant un composant, comme un logiciel présentant un bug ou un dysfonctionnement du code, peut mettre en péril l’ensemble de la chaîne de dépendances et entraîner des pannes dans l’ensemble du système. C’est ce qu’on appelle familièrement « l’enfer des dépendances ». Les organisations cherchent à minimiser ces scénarios en comprenant le fonctionnement de leurs dépendances et en éliminant les dépendances inutiles.
L’identification des dépendances par le biais d’un processus ad hoc ou manuel peut être longue et chronophage, sans garantie que les membres de l’équipe informatique en ressortiront avec une compréhension complète de la complexité du système concerné. C’est pourquoi les organisations utilisent souvent des outils de mappage des dépendances et qu’elles ont recours à l’automatisation pour visualiser les relations entre les applications, les données et les tâches.
Le mappage des dépendances, un composant essentiel des pratiques d’observabilité, est un processus de plus en plus important compte tenu de l’interdépendance des services informatiques des entreprises modernes. L’observabilité aide les organisations à visualiser les applications distribuées, leur permettant d’optimiser les performances, mais également d’accélérer et d’automatiser l’identification et la résolution des problèmes.
Le mappage des dépendances est un aspect essentiel de la gestion de projets informatiques et de la gestion du changement, car une organisation doit savoir comment ses systèmes interagissent et se servent les uns des autres afin de gérer efficacement les projets en cours et les changements organisationnels.