Parfois, un seul changement positif peut entraîner une série de victoires annexes. Demandez à John Cullen, architecte technique en chef de la division Infrastructure de gestion des actifs de FNZ (UK) Ltd., une société de services financiers basée à Edimbourg, en Ecosse.
Il y a plusieurs années, John Cullen et son équipe ont commencé à automatiser les tests de logiciel dans le but d’accélérer le déploiement des nouvelles versions de leur principale plateforme numérique de gestion de patrimoine, Figaro. Et cela a porté ses fruits : ils ont pu réduire leurs cycles de test de plusieurs jours.
Mais l’équipe de test partageait une partition logique (LPAR) avec celle de développement et, au fil du temps, la stratégie de test s’est mise à ralentir le développement logiciel. M. Cullen et son équipe ont tenté de remédier à ce problème en exécutant leurs tests après les horaires d’ouverture, mais cela s’est avéré loin d’être idéal.
« Nous apportions une modification, attendions que le test s’exécute pendant la nuit, découvrions que nous avions introduit un bug, le corrigions, attendions que le test s’exécute pendant la nuit... encore et encore, au point que nous commencions à ralentir nos propres processus, à l’opposé de ce que nous voulions faire », explique M. Cullen.
Configuration de serveur
Il suffit de 10 petites minutes à FNZ pour mettre en service un nouveau serveur virtuel
L’équipe a ensuite envisagé de créer une LPAR distincte, dédiée à l’exécution des tests. « Cette solution aurait sans doute résolu notre problème, mais elle n’aurait pas été rentable ni évolutive, précise M. Cullen. Nous souhaitions continuer à ajouter des tests, c’est pourquoi nous avions besoin d’une solution adéquate et rentable qui résoudrait le problème de l’évolutivité. »
M. Cullen a trouvé chaussure à son pied avec la plateforme TaaS (Test as a Service) du partenaire commercial IBM CSI Limited, qui fonctionne sur IBM® Power Systems Virtual Server.
Figaro est un système très volumineux, avec des millions de lignes de code, des milliers de tables et près de 25 000 objets de programme. Fonctionnant traditionnellement sur des serveurs IBM® i on Power, il était naturel d’opter pour IBM® Power Systems Virtual Server. Mais le choix de M. Cullen ne s’est pas limité à trouver la bonne combinaison de serveur et de système d’exploitation.
Grâce à IBM® Power Systems Virtual Server et à l’offre TaaS de CSI, M. Cullen et son équipe disposent d’autant de puissance de calcul qu’ils en ont besoin, quand ils en ont besoin. « Avec cette configuration, nous pouvons faire une demande de serveur virtuel avec la version requise de Figaro et l’ensemble de données approprié, effectuer nos tests, puis supprimer le serveur virtuel », explique-t-il.
La possibilité d’accéder à la bonne version de Figaro est essentielle. Le calendrier actuel de FNZ prévoit de nouvelles versions du logiciel tous les trimestres, avec des correctifs toutes les deux semaines. Afin que les tests soient efficaces et rentables, l’équipe de M. Cullen doit être en mesure de lancer une version précise et à jour du logiciel en fonction des besoins. « Nous souhaitons éviter de nous retrouver dans une situation où, pour effectuer un test qui ne prendrait que 15 minutes, nous devrions installer des tonnes et des tonnes de correctifs pour obtenir un environnement de travail – tout doit être prédéfini », ajoute-t-il.
Pour ce faire, l’équipe s’appuie sur une approche de type Docker, qui utilise des couches pour générer des images. « Il s’agit de prendre un point de départ connu et d’ajouter des couches par-dessus. Nous avons pris les images de base d’IBM® Power et nous avons ajouté progressivement de plus en plus de configuration logicielle jusqu’à obtenir un environnement entièrement fonctionnel », raconte M. Cullen.
Aujourd’hui, l’équipe de M. Cullen a automatisé l’ensemble du processus de génération d’images afin que tout soit à jour, en utilisant un programme d’observation permettant d’identifier les artefacts nouvellement publiés. « Supposons que nous voulions passer de la version 1.2 à la version 1.3 de notre système. Lorsque nous publions le correctif de la version 1.3 dans le référentiel d’artefacts, le programme de surveillance s’en aperçoit, fait tourner la version précédente sur une machine virtuelle, installe le correctif de la version 1.3, enregistre les résultats et supprime la machine virtuelle. »
Grâce à cette approche, FNZ dispose en permanence d’un environnement de test prêt à l’emploi.« Tout ce que nous avons à faire, c’est de trouver la bonne image, de la mettre en service et d’exécuter les tests », se félicite M. Cullen.
De plus, grâce à l’approche basée sur Docker, si un élément des couches intermédiaires change, il n’est pas nécessaire de générer à nouveau les couches voisines. « C’est d’une efficacité redoutable », note-t-il.
La solution CSI tire également parti de la technologie de gestion multicloud IBM® Cloud Pak, qui fonctionne sur Red Hat® OpenShift® (lien externe à ibm.com). Plus précisément, ses fonctions cloud de gestion de l’automatisation aident FNZ à organiser, à modéliser et à paramétrer les définitions de système Terraform, tandis que les scripts d’automatisation Red Hat Ansible® (lien externe à ibm.com) déploient intégralement l’application.
Aujourd’hui, M. Cullen et son équipe ont accompli bien plus que leur objectif initial, qui était d’augmenter le rythme de publication des nouvelles versions de Figaro. Ils ont mis en place un environnement de test automatisé robuste qui leur permet de mettre en service de nouvelles machines en 10 minutes à peine, puis d’exécuter plusieurs tests en parallèle ou en séquence. Ainsi, FNZ peut effectuer des tests dans le nouvel environnement au moins 15 fois plus rapidement qu’auparavant.
Cet environnement leur permet également d’accéder facilement à des logiciels actualisés et à la puissance de calcul nécessaire, sans avoir à payer pour quoi que ce soit dont ils n’ont pas besoin. En pratique, IBM® Power Systems Virtual Server revient à peine à 100 GBP par jour.
M. Cullen confirme que FNZ est en bonne voie pour s’établir durablement dans le cloud. « Maintenant que nous disposons d’une solution qui fonctionne pour notre groupe de test pour lancer automatiquement des environnements Figaro à la demande, nous pouvons l’utiliser pour nos équipes de développement. Elles ont besoin de leurs propres environnements dédiés pour effectuer des tests, en particulier s’il s’agit de tests de performance, de manière à ce que l’environnement ne soit pas affecté par les autres activités qui ont lieu au sein du système », explique-t-il.
M. Cullen envisage d’autres utilisations de la solution IBM, notamment la possibilité d’offrir une solution similaire aux clients de FNZ. « L’une des principales raisons pour lesquelles nous voulions envisager une solution IBM® Cloud plutôt que quelque chose qui ne ferait que résoudre notre problème à court terme était de pouvoir créer de nouvelles instances de notre logiciel à diverses fins, poursuit-t-il. Ce sera possible grâce à IBM® Power Systems Virtual Server. »
Pour savoir comment IBM et CSI ont aidé FNZ à transformer son environnement de production, cliquez ici.
FNZ (lien externe à ibm.com) est une société mondiale de services financiers fondée en 2004 et dont le siège se trouve à Edimbourg, en Ecosse. Les institutions financières utilisent les solutions et les services de FNZ pour aider leurs clients à gérer et à faire fructifier leur patrimoine. La société emploie environ 3 000 personnes et exerce ses activités dans 12 pays. En 2019, FNZ a acquis JHC Finance, une société de logiciels de gestion de patrimoine. Ses actifs sous gestion dépassent les 700 milliards de GBP.
CSI (lien externe à ibm.com) est un fournisseur de services gérés informatiques fondé en 1983 et basé à Birmingham, en Angleterre. Il fournit des solutions d’infrastructure, de protection des données et de cybersécurité à divers clients dans toute l’Europe. CSI est partenaire commercial IBM depuis sa création.
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