Infrastructures

Les mainframes IBM prêts pour la révolution des conteneurs

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La solution Red Hat OpenShift est maintenant disponible sur les IBM Z et IBM LinuxONE. Ces systèmes s’intègrent ainsi pleinement aux architectures multicloud hybrides de nouvelle génération, où ils apporteront de multiples avantages : performances, sécurité et fiabilité.

La technologie zCX (z/OS Container Extensions) permettait déjà de déployer des conteneurs Docker sur les machines fonctionnant sous z/OS. Mi-février, elle a été rejointe sur les IBM Z et IBM LinuxONE par la plate-forme de gestion des conteneurs Red Hat OpenShift, sur base Kubernetes.

Cette annonce est primordiale pour les entreprises ayant une stratégie de modernisation de leurs applications mainframe. Mais aussi pour celles souhaitant bénéficier des avantages de ces machines dans le cadre d’infrastructures multicloud hybrides.

 

OpenShift : un atout pour la modernisation des applications

Longtemps, la virtualisation a formé le principal socle des infrastructures cloud. Toutefois, les plates-formes cloud hybrides de nouvelle génération mettent l’accent sur les conteneurs, plus légers et plus flexibles que les machines virtuelles.

C’est sous l’impulsion du mouvement DevOps que ce virage a été opéré. Le DevOps mise sur une plus grande interaction entre les équipes IT et métiers, ce qui se traduit par des cycles de développement plus courts pour les applications. Mais aussi par l’émergence d’outils permettant de faciliter le déploiement et la gestion des applications. Les conteneurs sont un des éléments clés de cet outillage.

Depuis quelques années déjà, les utilisateurs de mainframes souhaitant moderniser leur code legacy misent sur les méthodes de développement agile, avec la mise au point de services interagissant au travers d’API. Ces services pourront dorénavant être déployés sous la forme de conteneurs.

Jusqu’alors, les mainframes restaient à l’écart de la mouvance des conteneurs. Avec l’arrivée de Red Hat OpenShift, ils s’intègrent pleinement au cœur des infrastructures multicloud hybrides, et non plus à leur périphérie. Le premier bénéfice est que les applications pourront être créées à partir d’outils standard de développement en conteneurs, avant d’être déployées indifféremment sur des mainframes, des serveurs spécialisés ou des machines de commodité. Les développeurs pourront donc déployer des applications « cloud natives » sur mainframe, sans effort particulier.

 

IBM Z : la pièce maitresse de votre infrastructure multicloud hybride

Avec Red Hat OpenShift, les développeurs n’ont plus à se soucier de savoir sur quelle machine seront déployés leurs conteneurs. Mais ils peuvent toujours choisir quel type de machine, au sein d’une infrastructure cloud, sera la mieux adaptée à une tâche donnée. Il n’y a pas de paradoxe ici : si la plate-forme est devenue le cloud, les développeurs sont libres d’en adresser les différentes ressources selon leurs besoins. Des GPU et des FPGA pour du calcul intensif, des serveurs de commodité pour des tâches classiques… ou des mainframes pour répondre à des impératifs de sécurité et de résilience.

Les IBM Z et IBM LinuxONE accueillent souvent des données critiques, qu’il ne serait pas opportun de faire sortir des frontières du système. Dans le cadre d’une application de credit scoring, il est ainsi préférable que le code fonctionne sur le mainframe lui-même, afin de conserver le degré de sécurité et de confidentialité des données requis. Le déploiement d’applications en conteneurs permet de simplifier la concrétisation de cette stratégie de colocalisation des applications et données.

Lorsqu’intégrés à une infrastructure multicloud hybride, les IBM Z et IBM LinuxONE peuvent également intéresser un nouveau public, ne venant pas du monde des mainframes. Et ce pour plusieurs raisons :

  • ce sont les machines les plus sécurisées du marché, avec un chiffrement généralisé ;
  • ce sont les systèmes les plus green, du fait d’une exploitation optimale des ressources ;
  • leur fiabilité et leur résilience sont sans égal (taux de disponibilité supérieur à 99,999%) ;
  • leurs performances permettront d’accueillir un très grand nombre de conteneurs.

Les mainframes sont donc une ressource précieuse dans une infrastructure multicloud hybride. Les développeurs pourront exploiter cette ressource pour leurs applications et données les plus critiques, avec un déploiement des solutions sous la forme de conteneurs, la possibilité de rapatrier des données tierces sur le mainframe et l’utilisation d’API pour la mise au point de services consommables par d’autres applications. Un véritable booster pour les solutions « cloud native ».

Pour en savoir plus sur le Mainframe dans le Cloud, visionnez le replay du webinaire dédié aux nouvelles annonces IBM z15

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