Infrastructures

La modernisation de la plateforme IBM zSystems

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La transformation digitale des entreprises est un processus continu d’évolution vers les nouvelles technologies comme le Cloud, l’intelligence artificielle, l’automatisation, ou l’Internet des Objets. Les bénéfices attendus de cette transformation sont la réduction du “time-to-market», un meilleur service aux clients, l’augmentation de la qualité et de la pertinence des produits, la réduction des coûts de production, une meilleure résilience aux incertitudes extérieures, l’accélération de l’innovation, et l’accroissement de la sécurité.

La transformation digitale n’est possible qu’avec la modernisation du système d’information

Cette transformation digitale n’est possible qu’en faisant évoluer le système d’information de l’entreprise vers une architecture de cloud hybride, qui consiste à déplacer vers des clouds publics les applications et les données qui évoluent très rapidement et à conserver dans un cloud privé dans le data center de l’entreprise les applications et les données soumises à des contraintes règlementaires, souvent liées à la sécurité. Dans le domaine de la Finance par exemple, ces dernières sont souvent hébergées sur des mainframes qui sont les seuls systèmes capables de délivrer les performances, la résilience, et la sécurité attendues. Les applications tournant dans les clouds publics et dans les mainframes doivent naturellement connectées d’où la nécessité de faire évoluer les mainframes plus rapidement que par le passé et d’ouvrir leurs applications et leurs données aux applications s’exécutant sur des clouds publics. Le rôle du serveur IBM zSystems s’en trouve renforcé, chaque génération introduisant des fonctionnalités innovantes pour fournir plus de sécurité, de rapidité, d’agilité, de flexibilité et répondre ainsi aux enjeux des directions informatiques. Les axes majeurs d’architecture à faire évoluer se trouvent dans les applications, les données , ainsi que leur intégration et la gestion des évènements. Pour ces trois domaines, une attention particulière est à porter entre l’adéquation des priorités métiers et la gestion des cycles de vie. La transformation de la plateforme permet d’appréhender de nouveaux défis et nous donnons dans la suite du document quelques références concrètes qui permettent de les illustrer. On peut regrouper cette transformation autour de quatre grands axes: Infrastructure, Applications, Accès aux données, Chaîne DevOps tel que décrit dans le documents “Four ways to transform your mainframe for a hybrid cloud world”

  • Concernant la modernisation du système d’information, IBM a développé des méthodes d’analyse et des outils/accélérateurs permettant d’aider chaque client dans la définition et l’exécution de sa propre stratégie de transformation, l’objectif étant de faciliter l’analyse, le découpage et la modernisation des composants ou applications monolithiques.
  • L’intégration de l’IBM Z dans un environnement cloud hybride permet de transférer les bénéfices du mainframe dans le monde du cloud et peut se faire via plusieurs chemins. Linux sur IBM Z est un moyen pertinent pour effectuer la modernisation des applications et permet de rapprocher les applications digitales au plus près des applications traditionnelles. Si nous considérons z/OS, plusieurs types d’intégration existent comme les APIs, le bus de services d’entreprise et le messaging.
  • La réjuvénation du parc applicatif va de pair avec la possibilité d’appeler des modèles issus du « machine learning ». Jusqu’à présent, il était difficile de tirer efficacement parti des énormes capacités de prédiction qui peuvent être calculées par l’intelligence artificielle. Avec le logiciel IBM Watson Machine Learning for z/OS, on peut déployer de tels modèles au sein de z/OS. L’enjeu du support des modèles d’intelligence artificielle sur l’IBM Z est de permettre leur exécution au plus près des systèmes transactionnels et à l’endroit où les données sont les plus « fraîches » tout en préservant les temps de réponse des transactions et en assurant que les faibles temps d’inférence se maintiendront pendant les pics de charge.
  • Sur le plan de la sécurité, il convient d’aller au-delà des caractéristiques de sécurité et de résilience intrinsèques exceptionnelles offertes par le mainframe. Pour faire face à l’augmentation de la menace de cyber-attaque, les organismes faisant autorité soumettent des nouvelles règlementations (par exemple, en France la loi de programmation militaire) et l’Union Européenne répond avec un nouvel ensemble de conformités aux TICs (Technologies de l’Information et des Communications). Le mainframe est très bien équipé pour supporter les activités de prévention, de détection, de reprise et de tests, avec une combinaison de produits de sécurité et de bonnes pratiques qui ont prouvé leur efficacité.
  • Sur le plan de la productivité, un axe majeur pour accélérer le cycle de vie applicatif est l’implémentation de pratiques DevOps pour z/OS, la mise en œuvre de « pipelines » d’intégration et de déploiement continus, ainsi que l’utilisation d’outils ouverts pour les développements et les tests qui offrent un environnement de travail modernisé, attractif pour de nouveaux développeurs et favorisant l’évolution des process. Ces pratiques se concrétisent par l’adoption des langages de programmation modernes comme Java, Node.js, Python, PHP, Perl, et même de l’environnement .Net, en sus des traditionnels Cobol, PL/1, et Fortran. Loin de se limiter au cycle de développement, la modernisation passe par la mise à jour des interfaces d’administration qu’elles soient utilisées par les administrateurs système ou mises à disposition d’outils extérieurs. Ainsi, la plateforme IBM Z peut être intégrée dans les pratiques existantes de gestion de systèmes et bénéficier des pratiques déjà mises en place pour les autres plateformes de l’entreprise. Enfin, notons que le nouvel IBM z16 offre une capacité unique sur le marché de pouvoir consolider à la fois des capacités transactionnelles qui ont fait leurs preuves, avec la capacité d’exécuter des applications conteneurisées.
  • Sur le plan des technologies, le mainframe n’a cessé d’innover depuis le début de son existence en 1964. Tout son développement a été conditionné en s’appuyant sur la sécurité, la résilience, la transactionnalité, la plateforme étant aujourd’hui capable d’exécuter des milliards de transactions par jour et de traiter les plus grandes quantités de données.

L’IBM zSystems, plateforme d’avenir et d’innovation

Comme nous le verrons dans le document « Modernisation de la plateforme IBM zSystems », les innovations apportées autour de la résilience, de la sécurité (encryption post-quantique) et de l’intelligence artificielle (nouveau processeur Telum) en font une plateforme d’avenir. Ses atouts en matière de performance, de sécurité et de robustesse, combinés à un impact environnemental optimisé (empreinte au sol, efficacité énergétique, plateforme de consolidation) en font une solution compétitive pour adresser les défis actuels et futurs.

Notre conviction est que le mainframe peut être le socle de la modernisation des applications, en prenant en compte des considérations financières, d’exposition via des APIs à des applications “cloud native”. Pour cela, la plateforme peut s’appuyer sur son interopérabilité, son ouverture vers les pratiques outillées DevOps et les nouveaux mécanismes de conteneurisation.

Dans le cadre de projets de modernisation applicative, IBM s’appuie sur son organisation IBM Consulting, ainsi que sur tout un éco-système de partenaires (Independent Software Vendors, System Integrators, Business Partners, Cloud Service Providers). IBM Consulting applique une méthodologie qui permet à nos clients d’obtenir des résultats de manière itérative et de générer une grande valeur commerciale en modernisant l’application mainframe existante. IBM a développé également un programme avec son écosystème de partenaires pour les aider à développer leur entreprise, à atteindre de nouveaux marchés et à développer, pour leurs clients, des solutions tirant bénéfices des dernières technologies mainframe.

De plus, IBM tisse des partenariats avec les CSPs autour d’une nouvelle architecture de cloud hybride dans laquelle la plateforme IBM Z co-existe avec les clouds publics du marché tels que IBM Cloud for Financial Services, AWS ou Microsoft Azure.

Concernant les coûts afférents à la modernisation et à la transformation, il convient de prendre en compte les coûts de réécriture applicative et de tests, mais aussi des coûts moins immédiats à cerner comme la nécessité, pendant une période à estimer, à faire co-exister la nouvelle version de l’application avec l’ancienne, la formation des ingénieurs au nouvel environnement ou le travail d’intégration de l’application modernisée avec le patrimoine applicatif et les opérations, le tout encadré dans un modèle financier à modéliser.

Pour approfondir ce sujet, vous pouvez contacter Sébastien Llaurency, IBM Executive Architect chez IBM France.

Cloud & Cognitive Technical Leader

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