Il y a une fertilisation croisée naturelle entre le Cloud et le Big Data par la proximité forte de leurs caractéristiques respectives. On peut en effet faire un parallèle entre les caractéristiques du « Big Data » et les vertus du Cloud.
Ainsi, lorsqu’on évoque le Big Data, il est volontiers fait référence aux notions fondamentales des « 4V » (Volume, Variété, Vélocité et Véracité) qui, si elles peuvent apparaître comme un peu intimidantes dans un premier temps, sont en réalité une opportunité extraordinaire pour découvrir de nouveaux «insights business» grâce aux qualités combinées du Cloud et des outils analytiques.
En effet, l’élasticité du modèle Cloud et sa capacité à disposer d’un stockage «illimité» et intelligent permettent facilement d’absorber les pics de volume et de traiter la variété des données.
Le Cloud favorise également la rapidité de mise en œuvre d’une solution (développement, test et mise en production) libérant ainsi du temps pour réfléchir à de nouveaux business model innovants basés sur l’analyse voire la monétisation des données et leur traitement dans un cloud central ou « on the edge » (très proche du lieu de collecte de la donnée).
Il en résulte une innovation davantage alignée avec les attentes du marché et surtout une mise à disposition des solutions beaucoup plus rapide.
Enfin, la notion de Véracité fait référence à la qualité des données, élément indispensable à une prise de décision pertinente. Là aussi, l’intégration dans un Cloud hybride de données internes avec des flux de Cloud public offre des possibilités d’étalonnage des données et de correction des informations pour le bon fonctionnement des applications métiers.
Par exemple, un patron d’une grande surface peut utiliser les données météo pour calculer une élasticité des ventes à la température et ainsi valider ses données internes de ventes en magasin.
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